Avec ses 4000 mètres carrés de surface, le nouveau bâtiment de l’OSEO accueille 80 collaborateurs et 250 personnes par jour. © Héloïse Maret

Gérard Moulin, directeur de l'OSEO Valais, est heureux d'enfin célébrer l'inauguration du nouveau bâtiment, situé à la rue Oscar-Bider à Sion. © Le Nouvelliste

SOCIAL – Après un an dans ses nouveaux locaux, l’OSEO tire un bilan positif. Le bâtiment correspond aux valeurs de la structure de réinsertion professionnelle.

Sur la façade en métal du nouveau bâtiment de l’Œuvre suisse d’entraide ouvrière (OSEO), la verdure devrait gagner encore du terrain: des plantes grimpantes viendront habiller les structures triangulaires qui font l’une des particularités de la construction, sise à la rue Oscar-Bider à Sion.

Alors que le chantier, commencé en octobre 2018, s’est terminé en novembre 2020, l’OSEO a enfin fêté l’inauguration de ses nouveaux locaux vendredi 1er octobre.

Avec ses 4000 mètres carrés de surface, le nouveau bâtiment de l’OSEO accueille 80 collaborateurs et 250 personnes par jour. © Héloïse Maret

Avec ses 4000 mètres carrés de surface, le nouveau bâtiment de l’OSEO accueille 80 collaborateurs et 250 personnes par jour. © Héloïse Maret

Six lieux en un

«La réorganisation de la structure a été un gros travail», indique Gérard Moulin, directeur de l’OSEO Valais. Il a en effet fallu rassembler des équipes qui étaient disséminées sur six sites. Aujourd’hui, 80 collaborateurs travaillent sous le même toit et 250 personnes fréquentent le lieu quotidiennement.

D’un coût de 12,5 millions de francs, le bâtiment abrite 4000 mètres carrés de surface, répartis sur trois étages. «Ce n’est pas démesuré, toute la place est occupée», souligne Gérard Moulin, précisant que le nombre de collaborateurs a doublé en dix ans, passant de 38 à 75.

Un bâtiment, plusieurs valeurs

Les réflexions derrière le nouveau bâtiment ont mis les besoins des bénéficiaires au centre. «Nous sommes orientés vers le professionnalisme, l’inclusion, la durabilité et la solidarité», liste Gérard Moulin.

Ainsi, au rez-de-chaussée, les participants peuvent se former dans différents secteurs comme celui de l’intendance et allier cette pratique à des cours théoriques donnés au dernier étage du centre de formation.

Le magasin de jouets de seconde main a trouvé une place de choix dans le nouveau bâtiment et un nouveau projet durable verra bientôt le jour. «Une épicerie solidaire ouvrira prochainement», se réjouit le directeur des lieux.

Collaborant avec les principaux systèmes assuranciels et le secteur de l’asile, l’OSEO accueille des bénéficiaires de tous horizons. «Tout le monde se réunit dans le restaurant du premier étage, poumon de ce nouveau lieu», observe Gérard Moulin.

Pour Gérard Moulin, un seul et unique bâtiment permet à l’OSEO de gagner en cohésion. © Héloïse Maret

Pour Gérard Moulin, un seul et unique bâtiment permet à l’OSEO de gagner en cohésion. © Héloïse Maret

Un bâtiment pour gagner en agilité

Un an après le déménagement, le bilan est positif. «Nous avons gagné une identité plus claire», assure Gérard Moulin, qui souligne aussi l’efficacité grandissante de la structure. «Nous avons notamment amélioré notre communication interne et les synergies entre les secteurs.»

Le directeur de l’OSEO Valais attribue le succès de ce projet à l’intelligence collective. «Tous les collaborateurs ont mené une réflexion pour dessiner l’OSEO du futur.»

La structure fonctionne avec un budget annuel de 6 millions de francs. Depuis 2018, elle enregistre des chiffres stables et n’a pas dû freiner ses activités à cause de la pandémie.

Article paru dans le Nouvelliste du 01.10.2021
Par Sabrina Roh